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Météo et Tour de France : de la canicule à la neige

La 106è édition du Tour de France cycliste s'élancera de Bruxelles samedi 6 juillet (>>).

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Comme chaque année, à des degrés divers, les coureurs devront composer avec des aléas météorologiques des plus variés. Peut-être seront-ils confrontés à la canicule. Ils boiront alors jusqu'à 10 litres par jour et adapteront leur alimentation pour compenser les pertes de calories accrues avec la chaleur (jusqu'à près de 1000 par heure sur la selle). Ils se méfieront également du « feu aux pieds » qui provoque des brûlures intenses au niveau de la voûte plantaire à cause de la chaleur réfléchie par le goudron.  L’organisation du Tour pourra alors prévoir des ravitaillements plus fréquents composés de boissons à base d’eau enrichie en sels minéraux et de barres énergétiques. Tout est désormais autrement plus cadré qu'il y a une cinquantaine d'années où il n'était pas rare de voir les coureurs s'arrêter au bistrot pour se ravitailler en... bière ou vin, une autre époque !

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INA

Après la chaleur, l'étape peut se terminer sous l'orage. On se souvient récemment de l'arrivée à Andorre sous la grêle le 10 juillet 2016 ou, de manière bien plus ancienne, du terrible orage lors de la 1ère étape Paris - Lille en 1936 lors de la traversée de Carvin dans le Pas de Calais.

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Orage sur le Tour de France
10 juillet 2016 à Andorre (Christophe Ena / AP) et 7 juillet 1936 à Carvin (La Grande Boucle)


L'orage a parfois même causé des chutes déterminantes pour la course, telle celle de Luis Ocaña dans la descente du Col de Mente (Pyrénées) le 12 juillet 1971 (>>). Eddy Merckx refusa d’endosser le maillot jaune en hommage à son rival.

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Chute de Luis Ocaña sous l'orage du 12 juillet 1971 au Col de Mente - L'Equipe

En grimpant en altitude, la Tour peut aussi avoir maille à partir avec... la neige. L'étape du 9 juillet 1963 entre Grenoble et Val d'Isère a nécessité la mobilisation des Ponts et Chaussés pour ouvrir des portions de route auparavant recouvertes par des avalanches.

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Tour de France entre des murs de neige en Savoie le 9 juillet 1963 - INA

Plus récemment, le 8 juillet 1996, l'étape entre Val d'Isère et Sestrières a même été amputée de l'ascension du Galibier et de l'Iseran trop enneigés (>>).

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Tour de France neutralisé par la neige dans le Galibier et l'Iseran - 8 juillet 1996 - Patrick Kovarik / AFP

Enfin, le vent peut jouer des tours aux coureurs, tel ce mistral du 11 juillet 1969.

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